Georges, perpétuel étudiant et militant actif, fait la rencontre de Sam, un réfugié grec de confession juive. Ce dernier devient son ami et son mentor. Il finit même par lui demander de terminer son projet fou : monter Antigone à Beyrouth avec un troupe issue de toute les communautés religieuses. Georges découvre alors la guerre, la vrai, celle qu'il combattait à distance depuis tant d'années.
Il est difficile de lâcher ce roman tant il vous emporte dans un torrent de violence, de sang, d'horreur et parfois aussi (heureusement) de lumière. On est comme Georges propulsé dans la guerre. Alors comme lui on tremble, on espère, on ne comprend pas et on soufre.
Ce roman nous parle aussi de l'art et de l'espoir que celui ci peut apporter.
Il est difficile de trouver les mots face à ce roman bouleversant que j'ai eu la chance de voir sur scène lors du festival OFF d'Avignon. Le texte était porté par une troupe de jeunes acteurs bouleversants et par une mise en scène très juste et innovante.
Dans le off d'Avignon cette année il y avait une mise en scène du quatrième mur absolument boulerversante. Encore en prise avec l'émotion porté par les acteurs je me suis plongé.