Après un "Janua Vera" quasi parfait, et un "Gagner la guerre" de très haute volée, Jaworsky revient dans le Vieux Royaume, par le biais d'un autre recueil de nouvelles, plus courtes que dans "Janua Vera".
Et le principal ecueil qu'il avait su magistralement eviter lors de ses deux premiers efforts, à savoir d'arriver à un parfait equilibre entre la forme et le fond, a cette fois été pris de plein fouet.
Le pire etant dans la dernière nouvelle de cette oeuvre, où on peut s'emerveiller du langage chatié de l'auteur... seulement cela prend le pas sur tout le reste. L'erreur classique du verbiage qui s'ecoute causer.
Je n'ai pas réussi à accrocher aux histoires, qui manquent de panache, à part celle avec les Nains et les gnomes. Cela manque de personnages forts, d'elan chevaleresque, de passion.
Là où Jaworsky arrivait à insuffler un souffle epique en deux pages par le passé, ici on s'ennuie légérement, perdant le fil de l'histoire parfois, un comble pour de brèves nouvelles.
Reste sa littérature soignée et l'atmosphère d'un vieux royaume antique, mais ce n'est pas une oeuvre indispensable.