Vous reprendrez bien un peu de paracétamol ?
En bon fan de Tolkien, il était difficile de passer à côté.
Avec le recul, je vois plus ça comme un bizutage que comme une cérémonie de bienvenue.
Même si ce n'est pas le premier que j'ai lu, donc on repassera pour le rite initiatique.
Comment vous dire...
En somme, c'est un annuaire.
Des noms, des noms à n'en plus finir.
Des dates aussi, des lieux, et pas grand chose pour coller les morceaux.
Ah oui, parce que pour ceux qui peuvent encore l'ignorer, c'est un recueil de fragments d'écriture qui ont été publiés post-mortem par les héritiers, sans doute désireux de rendre service à leur prochain (comprendre : leur banquier).
C'est très bien d'avoir cette référence bibliographique qui permet, si on le désire, d'approfondir l'histoire de l'univers créé par ce grand homme.
Mais par pitié, fallait mettre un putain d'autocollant dessus pour prévenir "ATTENTION, C'EST PAS UN ROMAN".
Parce que là pardon, mais le brainfuck surprise, il fait grave pas plaisir.
Bref, ainsi que je l'ai lu ailleurs, le Silmarillion est à utiliser davantage comme un dico ou une encyclopédie que comme un roman à part entière : allez chercher ponctuellement dedans les trucs dont vous allez besoin, mais ne le lisez pas d'une traite.
Ah oui, avant qu'on ne me crucifie en place publique :
- je l'ai lu de bout en bout
- plusieurs fois
- en anglais
- et je l'ai trouvé un peu mieux à chaque fois
... mais ça reste 4 pour l'instant (jusqu'à la prochaine lecture peut-être)