Le Trône de fer : L'Intégrale, tome 3 par Enlak
Menaces, chantage, mariage forcé, trahison, complots, batailles, assassinat, vengeance, tragédie, lutte pour la survie. A storm of sword affiche une complexité rare, où il se passe énormément d’événements, qu’il est trop long de raconter plus en détail. De la défense du Mur face aux sauvageons aux batailles de Daenerys pour constituer une armée, en passant par la guerre entre le Lion et le Loup, du périple de Bran dans les terres abandonnées du nord au parcours d’Arya au sein d’un groupe de rebelles, des murs de Peyredragon à ceux de Port-Real, l’intrigue passe d’un endroit à un autre, d’un personnage à un autre. Pas étonnant puisqu’il n’y a pas mois de 10 protagonistes ! Comme dans le précédent volume, des personnages secondaires accèdent au premier plan, tel Samwell et Jaime. L’auteur réussit le tour de force de transformer le meurtrier Jaime en un personnage plus honorable que l’on aurait pensé.
L’intrigue du Mur, jusque là séparé du reste de l’histoire, se mélange enfin.
La mission de Jon est compliquée par sa relation avec une jeune sauvageonne. Sansa fait à nouveau les frais de complots qui la dépassent. Robb perd le soutien d’alliés et est en mauvaise posture. Davos se retrouve à protéger son roi malgré lui. Bran, qui avait un intérêt limité en restant au château, devient plus intéressant depuis son départ, surtout que ses pouvoirs se développent.
Énormément de révélations et de rebondissements se produisent, surtout dans les derniers chapitres. On s’est à peine remis d’un événement qu’on est aussitôt choqué par le suivant. Des révélations contredisent des vérités du premier tome que l’on n’avait pas pensé une seconde à remettre en question. Et auxquels on n’y pensait plus, certains de leur véracité. Énormément de morts, « a storm of sword » est une véritable hécatombe, ou même les personnages principaux meurent. Déchirure pour certains, rarement je n’ai aussi été bouleversé que lors des inoubliables « noces pourpres ». A ce stade, aucun ne connait toute la vérité, la plupart des vérités d’ailleurs ne sont connus que d’un groupe restreint, si bien que l’essentiel des personnages vivent dans des mensonges.
Malgré sa longueur, ce volume n’a aucun temps mort, même si cela demande un certain temps pour parvenir à bout des plus 1100 pages !
Par sa complexité, ses révélations et rebondissements choquants, « a storm of word » s’avère être (pour l’instant) le meilleur volume !