Le vicomte pourfendu est un conte de l’écrivain italien, membre de l’école de Constance, Italo Calvino. Il est le premier récit de sa trilogie « Nos ancêtres ». L’auteur conter l’histoire du vicomte Médard de Terralba, coupé en deux parties égales lors d’une bataille l’opposant aux Turcs. Miraculé, il parvient à survivre et il revient chez lui en une seule moitié. Or cette moitié là est odieuse, cruelle et sans pitié. En effet certains habitant du comté rapporte avoir vu la moitié faire le mal autour d’elle. Il coupe en deux tout ce qu’il trouve sur son passage, animaux, plantes, arbres. Or la seconde moitié, gentille et d’une morale exemplaire, ne tarde pas à faire son apparition. Les deux moitiés se disputent une jeune bergère, qui semble être la seule a avoir compris la double nature du vicomte. C’est finalement un conte ironique et loufoque que Italo Calvino livre au lecteur, un conte qui a trait à la dualité humaine. En séparant le vicomte, Italo Calvino dissèque la nature humaine, une nature ambivalente, ou comme le dit l’auteur, « un mélange de bonté et de méchanceté ». Finissons sur une citation : « L'avantage d'être pourfendu est de comprendre dans chaque tête et dans toute chose la peine de chaque être d'être incomplet. »