Allons gaiement taillader nos mains à l'aide de fil à pêche dans une mer de sel au goût de désespoir

J'ai trouvé le style d'Hemingway terriblement monotone et ça m'a énervé, mais je considère que sa simplicité, même si agaçante va très bien à la novella. Bon, après, c'est terriblement long à lire malgré la minceur du livre parce qu'on contemple vraiment trop (et que je lis lentement en anglais, mais on va taire ce détail-là). Cependant, même si j'ai pas trouvé ça palpitant, le fond m'a plu (ou alors, je dis ça parce que j'ai lu le livre y'a un peu plus d'un an et que j'ai oublié ma frustration) : la vieillesse qui tente une dernière fois, qui veut se prouver à elle-même qu'elle peut encore faire quelque chose seule, qu'elle peut encore être forte (lion et Dimaggio = force, ce que le vieux désire), etc. En somme, c'est un combat fou contre soi quand les mains tremblent et on élague pour garder des forces. On élague beaucoup trop et trop longtemps, mais je comprends un peu pourquoi, même si j'aime pas. C'est pas un os, mais c'est un peu écrit comme si en plus d'être rythmiquement très lent et ça me nourrit pas, vivent les métaphores canino-culinaires (cliché entre parenthèses). Ah et ça m'avait semblé ultra pessimiste à la lecture, mais je dis ça pour rien. BREF, bon fond + forme qui fait grincer des dents = 5/10, mais je suis peut-être généreux. I don't know.