Ame sonnée.
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J'aime ce personnage du vieil homme, né pauvre mais plein de noblesse. La chance semble l'abandonner dans ses vieux jours. Il ne parvient plus à attraper de poissons et l'enfant qui l'accompagne ordinairement doit aller sur un autre bateau.
Mais, cela n'arrête pas ce vieil homme qui en a vu d'autres, qui rêve de lions en Afrique, qui fut "le champion" jadis, qui aime discuter base-ball et du valeureux Di Maggio avec le jeune garçon. Tant qu'il pourra se lever, il ira défendre ses valeurs. Surtout, il ira se battre le front haut car c'est l'espoir qui le fait vivre. Il ira se battre seul contre tous : le soleil qui lui brûle les yeux, la fatigue qui s'abat sur ses épaules, l'espadon qui ne se livre pas facilement et l'entraine loin puis les requins contre lesquels il épuise ses dernières ressources.
Même si l'espadon ne lui rapportera pas la fortune espérée, le retour du vieil homme est une victoire sur la malchance et sur lui-même surtout. Il retrouve la considération des autres.
J'aime beaucoup l'enfant, le gamin, plein de respect et d'admiration, qui n'a abandonné le vieil homme que parce qu'il était contraint par ses parents. Le voilà qui revient parce que, lui, il a, désormais, de la chance pour deux.
Le vieil homme et l'enfant sont deux hommes pauvres, certes, mais ce sont des hommes libres face à la mer (qu'ils chérissent).
PS : c'est aussi un livre très facile à lire dans sa langue originale
Créée
le 5 nov. 2023
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