J'ai tourné la première page de ce livre sur les conseils de ma chérie et je ne peux que l'en remercier. Le meurtre sauvage d'un critique d'art n'arrange pas les affaires de la police américaine d'autant plus que le diable en personne pourrait bien être le premier suspect. Mais pour le sergent Vincent d'Agosta, flic désabusé, c'est l'occasion de suivre l'enquête avec l'original inspecteur du FBI, Aloysius Pendergast.
Les différents personnages et lieux du roman s'enchaînent avec fluidité, permettant une lecture aisée et accrocheuse et tout cela est bien agréable car depuis un petit moment je ne trouvai plus de plaisir dans les livres choisis.
Le violon du diable apporte son lot d'aventures, de scènes d'actions, de moments de suspens et de culture, le tout savamment dosé par les deux auteurs.
Chaque personnage est décrit avec justesse et possède son propre caractère ( flic arriviste, patron exécrable, artiste dédaigneux) facilitant l'immersion dans l'histoire (très vite on choisi nos préférés et l'on conchie les autres) et donne envie d'en connaître la fin.
Fin sur laquelle je poserai un bémol parce que je la trouve un tantinet attendu mais c'est sans compter sur le talent de Preston et Child qui amènent l'élément qui relance le désir de lire la suite des aventures.