D'Alexandre Jardin, j'avoue n'avoir lu que 2 ouvrages.
Le premier, l'île des gauchers, m'a paru aussi divertissant qu'intéressant sur le fond.
Le second est donc le Zèbre écrit 4 ans plus tôt.
Au final, il s'agit d'un seul et même thème : comment faire perdurer l'élan vital - l'amour - dans un couple ?
Ici se trouve la limite principale du roman : l'écrivain reprend les mêmes ressorts scénaristiques et les mêmes situations auxquels sont confrontés les protagonistes.
Le propos est quasiment identique en tout point.
Soit dit en passant fidèle au personnage atypique qu'est Alexandre Jardin avec qui j'ai eu la chance de converser.
Avec pour conséquence de lasser potentiellement le lecteur qui se sera aventuré dans les deux récits. Quel que soit l'ordre, le second ouvrage ne sera qu'une redite du premier, à peine différente.
La forme est tout aussi efficace. Pas simpliste certes mais allant à l'essentiel.
Le lecteur est ainsi projeté directement dans l'action sans passer par une promenade littéraire (à la manière d'Hugo, Zola ou Proust).
On pourra donc apprécier L'île des gauchers... ou le Zèbre.
Mais bien malin qui saura affirmer que le lecteur de l'un appréciera autant le second.