Commencant par "Confession d'un masque", que j'ai adoré, suivit du "Pavillon d'or", qui m'a plus ennuyé, l'abandonnant à deux reprises (le livre n'est pas mauvais, mais ne me parle pas), j'ai découvert avec un immense plaisir "Les amours interdites".
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Avec l'influence d'Oscar Wilde, le livre peut s'appréhender, avec de très TRES large Guimet, comme un "Portrait de Dorian Graynaturiste". J'insiste que la formule est pour vous donner envie, non pas vous enfermer dans une idée ou vous en dissuader si vous n'avais pas apprécié le livre de WIlde.
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J'ai adoré, tant le style de Mishima, sa façon de décrire les corps et les hommes réussis a faire passer quelque chose de non-innés en moi, le ton, la narrations qui est dingue, on ne s'ennuis pas - les monologue de l'écrivain sont lunaires, mais c'est un peu le but - Une lecture passionante, les personnage sont excellent et tellement bien écrit, avec énormément de subtilité
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Entre l'écrivain qui me ressemble beaucoup trop, Yuichi l'eternel perdus qui passe de renfermé à imbu de lui même, Mme Kubaragi qui commence comme une arnaqueuse volage, et qui finit par avoir toute mon empathie, et qui d'ailleur permet une fin plus heureuse d'un couple avec de l'homosexualité dans l'histoire, ect ect...
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Tout les personnages sont plus que leurs caricatures, ils ont tous leurs petits secrets, leurs jugements et leurs avis sur les autres, et pourtant aucuns n'a réellement toute les clefs en main, peut être le lecteur, et encore il est parfois difficile de réellement cerner les personnages dans leurs touts.
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Et même si la dernière partie est un peu plus faible, du fait qu'on va sur la résolution, rien n'est en trop, rien ne pourrait être enlevé a mon goût, la progression est incroyable, vraiment tout s'enchene parfaitement, c'est si naturel, et même dans le quotidien il y a toujours quelque chose a parler, une nouvelle émotion; une nouvelle nuance, rien ne deviens redondant.
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Je peine a trouver quoi dire de plus, en somme j'ai juste envie de dire que c'est excellent, MAIS peut être pas le livre de Mishima avec lequel commencer, se tourner d'abord vers le pavillon d'or en premier