Charles Dickens décrit les injustices et les mauvais traitements infligés aux enfants, aux orphelins en particulier, à l'époque victorienne en Angleterre.
L'ambiance est particulièrement lourde et noire au début de ce roman qui décrit à merveille la misère et le crime, seuls échappées possibles réservées au pauvre sensé naître avec le vice en lui. La description physique des personnages amplifie les écarts entre les pauvres et les riches, chez qui la vie n'est que douceur, loyauté, noblesse de cœur et d'esprit, clairvoyance, bonté et beauté. Oliver apparaît comme un être totalement à part, fiable et droit, pur et honnête, sachant ne pas succomber aux pièges qui lui sont tendus. La vérité sur ses origines se lit sur son visage et il sera récompensé de ses comportements par la reconnaissance qu'il obtiendra à la fin du roman. Oliver Twist est une critique sociologique partielle, un roman moralisateur dans lequel Oliver saura aussi saisir les opportunités éducatives qui lui sont offertes (il apprend à lire et à écrire chez M. Brownlow).
J'ai bien aimé la description de Londres et les moments d'émotion que l'auteur nous propose dans ce livre palpitant.