Voici donc un polar hyper classique (le Prix le certifie) qui nous propulse dans le monde interlope du sexe et des nuits parisiennes. Si on aime, de quoi passer un bon moment.
Alexandre Galien est né en 1989, il a fait des études de droit et de sciences criminelles, puis a intégré en 2015 la Direction Régionale de la Police Judiciaire. Il a déjà publié deux romans à quatre mains (avec sa compagne Marie Talvat) sous le pseudonyme d’Alex Laloue ("À corps perdu" et "Comme des bleus"). Avec "Les cicatrices de la nuit" il a remporté le Prix du Quai des Orfèvres 2020. Il est maintenant en disponibilité et se consacre à l’écriture.
Comme dit en introduction, il s’agit d’un bon petit polar, bien glauque, avec quelques meurtres bien moches, et un commandant de police sympa qui quitte « les cabarets » pour « la crim’ » en espérant avoir des horaires plus "diurnes" afin de sauver son couple…
On y trouve les clichés habituels du méchant à l’enfance difficile, la pute de bonne famille qui s’encanaille et le bon flic malheureux en ménage à cause du métier…
Ce n’est surement pas le dernier Modiano, comme nous le relate "Lireaulit", mais au moins a-t-il l’avantage d’être particulièrement "addictif" : sauf impératifs, difficile de le refermer !
Fleur bleue, on aurait peut-être souhaité un dénouement plus cool, mais la vie ne l’est pas toujours…
Idéal pour faire le vide et pour chasser les précédents bouquins où on s’est emmm… comme un rat mort