La Terreur, sans vraiment la nommer. Les dieux ont soif du sang des ennemis de la République, des ennemis de la Liberté, de tous ceux qui menacent ces idéaux précédés d'une lettre capitale.
Les dieux, ce sont les Jacobins qui, comme notre froid peintre Evariste Gamelin, vont prendre part à l'activité quasi industrielle des tribunaux révolutionnaires. Le roman dépeint un Paris plein de ferveur, où les grands bouleversement politiques ne suffisent plus à satisfaire la faim du peuple.
L'atmosphère d'immobilité pacifique du début du roman se laisse progressivement submerger par une inquiétude diffuse ; le non-droit grignote l'insouciance ; la guerre sans fin contre les ennemis invisibles de la République, traîtres et autres agioteurs, achèvent de transformer Evariste en un monstre sanglant, dans un sacrifice de lui-même qu'il croit encore nécessaire. Enfin, la mort est partout, les coupables sont condamnés par paquets, les factions ne peuvent souffrir plus longtemps la frénésie des jacobins. C'est leur assassinat qui mettra fin à la Terreur, et au roman par la même occasion.