Je renvoie pour l'essentiel à mon commentaire sur Les Caves du Vatican. Peut-être ai-je comparativement moins aimé les Faux-Monnayeurs : ma mise en abyme y est omniprésente (ainsi avec un personnage, qui écrit un roman nommé les « Faux-monnayeurs », qui semble un temps nommer le roman, jusqu’à ce qu’une histoire de fausse monnaie ne crée le drame final, créant un dédoublement).
Une partie considérable de l’histoire est rapportée par le journal d'un personnage ; la fin elle-même, qui délaisse les personnages principaux, semble avoir pour objet essentiel de dérouter le lecteur. Roman très intelligent, que l'on pourrait dire post-moderne à cet égard, mais qui manque peut-être de sincérité ou de souffle pour cette raison : on a du mal à croire les personnages, qui sont animés par un marionnettiste virtuose (peut-être un peu trop ?).