Les lisières est le vaste recueil des lamentations d'un écrivain-que-personne-ne-comprend, et qui porte sur le monde qui l'entoure un regard de dédain au mieux indulgent. Autour de lui, tout est moche, sa famille qui ne le comprend pas (lui, le pauvre écrivain que tous envient alors qu'écrire est SI difficile), cette banlieue de PMU et de pavillons sordides où habitent ses proches, ses parents qui ne vivront jamais leur rêve, ses anciens copains alcolos, chômeurs, mal dans leur vie et dans leur peau… Peut-être fallait-il prendre ces geignements au second degré ? Toujours est-il que je les ai trouvés particulièrement pénibles.