Disons-le tout net, ce "polar" passe à côté de l'essentiel : intrigue faible, enchaînements poussifs, enquête menée à son terme grâce à un incroyable coup de bol de l’enquêteur, ambiance de Reykjavik nullement restituée (je connais cette ville, il ne suffit pas d’aligner des noms d’avenues imprononçables, on aurait aimé une descente un peu plus organique dans ces fameuses nuits islandaises..), et pour couronner le tout, mal écrit (au tractopelle).
Sinon, ceux qui apprécient les clichés (le mot "alcool" est cité 791 fois en 350 pages), les relations interpersonnelles convenues et les scénarios simplistes, seront comblés.
Télérama, enthousiaste, présente pourtant ce titre de Indridason comme "un de ses meilleurs romans". Inquiétant pour Indridason, et pour Télérama.