Mireille a 15 ans et pour la 3ème fois elle est élue « Boudin » sur un classement Facebook fait par l’un de ses anciens amis d’enfance. Mais devenir boudin de bronze après avoir été deux fois boudin d’or ne la traumatise plus, elle le prend avec philosophie. En revanche, Astrid, nommée boudin d’argent arrive chez elle en pleurant. Après l’avoir consolée, elles se disent que la petite 5ème, Hakima, nommée boudin d’or, doit elle aussi être dans un état catastrophique. Elles vont alors la consoler (il s’avère qu’elle avait en fait qu’elle a d’autres soucis). Les trois filles se rendent compte qu’elles ont toutes des personnalités fortes et surtout toute un intérêt pour aller sur Paris (l’une retrouver son père biologique, l’autre rencontrer le groupe Indochine, la dernière aider son frère blessé à la guerre). Alors sur un coup de tête, elles décident de rejoindre Paris (en partant de Bourg-en-Bresse) à vélo, en vendant… du boudin !
Une épopée incroyable commence, qui fera la Une de tous les médias.
J’arrive certes après la bataille, mais j’ai ADORE ce roman ! Il est frais, pétillant, bourré d’humour et aborde malgré tout des sujets importants et graves. Les personnages (les trois filles et Kader) sont touchants, les portraits sont très bien faits. J’ai adoré toutes les références contemporaines (la présence des réseaux sociaux, entre autre), et les corrections grammaticales que fait régulièrement Mireille, pointant du doigt les tics de langages qu’on a tous aujourd’hui.
C’est un roman très juste, que je n’ai pas pu lâcher (je l’ai même fini trop tôt, j’ai du dormir les 3/4 du reste de mon train, je n’avais rien prévu d’autre) et vraiment la meilleure découverte jeunesse depuis longtemps ! De plus je vais bientôt me rapprocher de Bourg-en-Bresse (dont je connais un peu la région, mais où je ne suis encore jamais allé), c’était donc (pour une fois) un roman proche de moi (géographiquement parlant). Le titre aussi (je pense que c’est fait exprès, mais tout le monde ne comprend peut-être pas la référence) joue sur les reines des boudins, mais « petite reine » est aussi le surnom des bicyclettes, ce qui traduit ici tout le voyage des filles.
Et les sujets abordés m’ont également beaucoup touchés, l’auteur ne tombe à aucun moment dans la caricature ou les clichés !
Bref, si comme moi vous l’aviez raté à sa sortie, dépêchez-vous de le trouver et profiter d’une super lecture !