L’écriture de Carole Martinez nous plonge toujours dans un océan de contemplation. Finement brodée, piquée d’images lumineuses, elle nous entraîne dans une danse des mots sans mesure.
Une écriture puissante et fluide qui ouvre les portes du songe et de l’au-delà. Mais si la force de ce récit tient dans l’enchevêtrement de ses mots, ses idées et son histoire semblent plus confuses. Ainsi, et même si ses personnages se répondent comme un écho générationnel, il m’a été difficile de m’attacher à l’un d’eux. L’autrice, mêlée à l’héroïne, sa muse, mais également les nombreuses images des personnages qu’elle invoque, font de ce roman une oeuvre dense, un peu confuse. Un récit qui plaira sûrement aux amateurs de l’autrice, puisque son écriture conserve une grande richesse et se pare d’une lueur enchanteresse mais l’histoire et ses personnages nous laissent un sentiment mitigé, qui n’est malheureusement pas à la hauteur de la beauté du texte.
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