Surconnu alors pour ses Fourmis, Bernard Weber explore l'après vie.
Comme à son habitude, il monte un récit habile où une fiction épousant les ficelles du polars se mêlent de trivia et d'anecdotes intéressantes, avec des personnages qui, à défaut d'être crédibles, sont faciles à se représenter et sont très attachants. La petite bande va peu à peu explorer le grand interdit : ce qu'il se passe lorsque l'on meure.
C'est loin d'être un bijou d'écriture mais l'histoire est riche et pleine de rebondissements et il est impossible de reposer le livre avant la dernière page. Et tout ce que Werber imagine pour notre destin post-mortem, étayé de faits tiré des grandes religions et de la science, tient étonnamment la route - c'est troublant.