Les Vestiges du jour par Lepakko
Le narrateur, en parfait majordome, est la retenue incarnée. Alors on guette, tranquillement, les moments de relâche, on s'imprègne des personnages, des atmosphères, des couleurs à l'huile.
Et on se moque un peu de Stevens, qui prend tout tellement au sérieux (il y a un formidable passage où il réfléchit intensément aux blagues _ est-il de son devoir d'en faire ? Comment les reconnaître ? Quels éléments agencer pour dire quelque chose de drôle ?)
J'ai en plus énormément de sympathie pour Ishiguro, qui doit être un des auteurs les plus simples à lire en anglais.