Pauvre Emma Bovary, qui s’ennuie, s’ennuie… Va chercher un peu d’amour dans les bras de Léon, peut-être, puis finalement Rodolphe, et encore Léon. Eternelle insatisfaite, et pourtant parfois pas bien maline avec ses dépenses.
Le pauvre Charles ne verra rien venir, ni des amants, ni des idées noires.
Je n’avais jamais lu ce classique pendant mes années lycée (mes profs de français préférant visiblement Zola et Balzac, qui ne peuvent pas plaire à tout le monde). Je l’ai beaucoup aimé ! Malgré son grand nombre de pages, il n’est jamais lent, les descriptions ne sont pas trop longues ni alambiquées – ce que l’on pourrait reprocher au contraire à d’autres grands classiques littéraires – et les dialogues sont bien présents ce qui lui donne un vrai bon rythme.
Agréablement surprise par ce Flaubert qui m’encourage à en découvrir d’autres !