J'ai lu ce livre assez jeune, il était resté gravé dans ma mémoire pour son scénario, pour ses personnages, et pour l'écriture caractéristique de Robert Merle.
Et j'y repense aujourd'hui en découvrant à l'affiche le nouveau film d'Almodovar, les amants passagers, tellement l'histoire semble proche. Nous verrons.
En tout cas dans le roman de Merle, les 12 personnages réunis en cercle dans la classe affaire d'un vol vide, sans pilote, à destination de Madrapour s'auscultent, se jugent, croisent le fer, s'interrogent. Que font ils là? Qui les as réunis? Dans quel but? Pourquoi n'y a t il pas de pilote dans l'avion? Pourquoi la Terre qui parfois délivre quelques messages devient elle pour eux une sorte de Dieu omnipotent.
Et ce vol vers Madrapour devient grâce à la grâce de l'écriture de Robert Merle une allégorie de la vie, qui se dévore allègrement en une nuit...