Quinze personnes (puis treize, car deux hindous se font débarquer dans un endroit glacial), dans un avion sans pilote, dirigé par "Sol", sont assises en cercle, pour que nul ne puisse échapper aux regards des autres. Aucune intimité n'est envisageable dans ce contexte.
Le narrateur, décrit comme laid (physionomie simiesque), réussi pourtant à nouer une relation de tendresse avec sa voisine. Sans raison, cette dernière va peu à peu repousser les délicates attention de Sergius Vladimir.
Tour à tour, pris dans cette atmosphère oppressante, les personnages se livrent.
Si les êtres se déshabillent, révélant leur âme, l'auteur se garde bien de nous donner une explication à ce voyage fantasmagorique.
C'est au lecteur de se faire sa propre idée. Selon moi, ces gens sont déjà morts et l'avion symbolise le purgatoire.