Un bon petit cru qui a plus le goût amer de la noirceur humaine que celui légèrement salé des eaux !
Un "Maigret" qui change un peu de d'habitude. On n'est pas à Paris mais à Vichy (bon, ça c'est pas un mystère car c'est comme le Port-Salut c'est écrit dessus !!!), mais surtout Maigret ne travaille pas (enfin officiellement !!!) mais est curiste, Maigret n'est pas l'enquêteur (enfin officiellement !!!), un de ses anciens collègues, commissaire à Clermont-Ferrand, s'en charge à la place (enfin officiellement !!!), et puis Maigret est ici accompagné en vacances (qui très vite oublient d'en être vraiment !!!) par Mme Maigret, ce qui donne à cette dernière un rôle un peu plus important que dans les autres romans avec le héros de Georges Simenon...
L'intrigue, avec cette toile de fond donc peu habituelle par Maigret, tourne autour du meurtre d'une femme que notre commissaire n'a pas manqué de remarquer et d'observer avant son assassinat. Sans vouloir trop en révéler... enfin... [SPOILER] disons que l'ignominie de l'être humain peut n'avoir aucune limite et donc en conséquence comme notre héros on ne peut s'empêcher d'être à la fin pour le criminel [FIN SPOILER]. Simenon prouve très bien dans cette enquête vite prenante que dans les cadres les plus paisibles peuvent se cacher les motivations les plus noires et les plus écœurantes.
Un bon petit cru qui a plus le goût amer de la noirceur humaine que celui légèrement salé des eaux.