Par le plus grand des hasards, c'est le deuxième livre que je lis cette année où il est question de religieuses (le premier était Le visage émerveillé d'Anna de Noailles). Ce n'est a priori pas du tout ma tasse de thé, et pourtant j'ai adoré Le visage émerveillé, et j'ai plutôt apprécié cette première partie de Marie-Claire qui se déroule dans un couvent / orphelinat. Peut-être parce qu'il est question de prendre le temps, d'observer des petites choses de la vie et les gens qui la peuplent...
Si j'ai plutôt apprécié cette première partie donc, en revanche j'ai adoré les deuxième et troisième parties ! En quittant l'orphelinat, Marie-Claire devient bergère, et là, le livre prend son envol ! C'est beau, c'est bien écrit, c'est tendre, doux et cruel à la fois. C'est magnifique !
La quatrième partie,
qui se déroule à nouveau au couvent
, est très belle aussi,
mais elle m'a laissé une impression lourde et triste qui ne m'a pas quittée pendant quelques heures après avoir fini le livre.
...
Je relirai très certainement les deuxième et troisième parties régulièrement, tant elles sont belles et bien écrites. Ce sont des petits bijoux précieux que j'ai envie de porter dans mon cœur et ma mémoire, à coté des tendres souvenirs de Pagnol et des merveilleuses histoires paysannes de George Sand...