Ouh, que j’ai eu du mal à le terminer ! Il est de ces livres que l’on trouve intéressants, quand on est dedans, ma foi la lecture n’est pas désagréable, mais l’envie de le rouvrir, de le continuer, ne vient pas.


Pourtant l’histoire de la colonisation de Mars avec l’arrivée des 100 premiers avait de quoi me plaire. Le roman se place dans un contexte post-guerre froide où la Russie et les Etats-Unis sont restées les deux grandes puissances dominantes, opposées mais visiblement capables de travailler ensemble. On parle donc d’idéologie, d’éthique, et des débats sur ce que l’on doit faire de cette planète avec la grande question : est-ce l’homme qui doit s’adapter à son environnement ou l’environnement qui doit s’adapter à l’homme ?
Il y a une bonne dose d’analyse des personnages et des relations, et de l’amoûûûr (un peu). C’est intéressant. Intéressant, mais pas palpitant.


Le roman commence sur la mort d’un personnage puis revient en arrière. On apprend donc à connaître ce personnage, à comprendre son influence sur les autres et même si l’on sait d’avance sa fin, on se demande comment on a pu en arriver là. Mais une fois à ce passage du récit, je n’en avais plus rien à faire ! Va savoir si c’est moi qui suis sortie du truc ou le roman qui veut nous parler de trop de choses et nous perd un peu…


La narration suit différents protagonistes, chacun avec ses valeurs et ses ambitions. Cela permet d’avoir des points de vue très différents, voire opposés sur la même situation et de l’explorer sous toutes les coutures. C’est assez sympa, mais je me suis un peu perdue, pas trop dans les personnages mais plutôt dans les ellipses. Je comprenais bien qu’il s’était passé du temps mais pas forcément combien, ça m’a un peu perturbée.


Du coup, arrivée à la fin, j’étais sans doute aussi soulagée que les personnages, mais parce que je me disais que ouf! j’allais pouvoir passer à autre chose. Oui, j’aurais pu m’arrêter avant la fin, mais je voulais quand même savoir ce qui allait se passer. Et puis au début, ça me plaisait vraiment, j’avais l’espoir de me remettre dedans.


Bon pour la suite du coup...Je ne suis vraiment pas sûre.

Nomenale
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le 22 déc. 2016

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Nomenale

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