Mauvaise Etoile par Myriam Veisse
Pour le centenaire d’Albert Camus, voilà un bien belle idée que de mettre sa vie en dessin en donnant la parole à un narrateur un peu étrange qui redonne vie à Camus.
Quatre parties constituent ce roman graphique ; chacune se basant sur le discours de réception de Camus chez les Nobel.
J’aime l’idée de ces romans graphiques qui n’ont pas qu’une visée distractive ; mais qui au contraire apporte un regard original, ludique et intelligent sur les faits ou les personnes.
Ce roman est épais, mais laisse une large part au graphisme dont les couleurs chaudes dominent, et aux planches grand format. Le trait de crayon est clair et précis, mais sans fioriture non plus.
Entre justice et mère…. Car l’auteur insiste davantage sur les combats de Camus, l’affection qui le liait à sa mère, et sa célèbre répartie « Je crois à la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice. »
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