A ne pas confondre avec le roman "Geisha" d'Arthur Golden et le livre de Mineko Iwasaki & Rande Brown "Ma vie de geisha"
Si la lecture en fut plus longue que j'us supposé, c'est bien la densité du livre qui fait effet, mais rien a craindre, c'est très accessible, et très bien écrit... A l'exception de l'introduction, qui franchement, peu être déroutante quand on ne sais pas encore qui est qui, et où l'on va, c'est un livre d'une très grande maîtrise.
Globalement dans un ordre chronologique, même avec les quelques retour en arrière, cela reste très simple a lire, et déjà que l'auteur (autrice me semble t-il) explique bien les choses, l'on n'a pas besoin de relire cent fois, c'est limpide a suivre, je salut ici le travail de la traductrice, Karine Chesnau, et son travail entre la traduction des thermes et leurs conservation, on reste vraiment dans les mots japonais, sans jamais que l'on ai besoin de forcer la traduction, c'est un excellent travail.
En sois le livre est vraiment prenant, le découpage est parfait j'ose dire, couvre tout, on sais bien mélanger les passage de la vie de kinu et son entourage, avec la vie dans la ville et les quartier réservé, avec les commentaires d'aujourd'hui de ladite kinu. Cela se mélange sans que l'on ne sois jamais déboussolé, pour retranscrire au plus proche ce qu'étais, la vie de geisha, vus, par les geisha... Cela peut sembler un peut surprenant défois, on pense que certaine chose qui nous semble le plus horrible le sont aussi pour elles, mais ici on utilise les témoignages, et tout notre système de valeur se réaligne, comme se rendre compte que ce qui les dégoutent dans la prostitution, c'est bien plus l'épuisement, et le manque d'attention des hommes, bien plus qu'avoir un inconnus en sois (je résume, mais l'idée est la).
De plus, le livre n'est pas dans la moral ou la critique, et simplement retranscrit ce qu'elles ont vécus, et comme elle l'on vécus, justement, MAIS, garde un esprit critique, et se permet a certain moment de parler rétrospectivement, de façon critique, la vie qu'elles avaient, en appuyant sur l'esclavage qu'était les contrats de geisha, sur l'hypocrisie sur la prostitution, et bien évidement sur les œillères des services de l'ordre de l'époque (digne de notre pays en notre temps remarquez)
Le livre est vraiment complet, il couvre bien 60 ans de geisha, avec les évolutions, les évènement régulier et imprévus, dans un savant mélange, jamais lourd, toute les longueurs sont justifiés, un vrai développement, cela se lit malgré tout sans problème, et comble de tout, cela est touchant, jamais dans le mélo, mais justement, se vrai, cette époque, cette justesse, en fond un récit particulière chargé à lire, sans avoir besoin de ressort dramatique qu'elle qu'ils soient.
Malgré donc un premier chapitre un peu dure a saisir, c'est une lecture simple, efficasse, avec toute la complexité de l'époque, jamais dans le mélo mais toujours touchant, sur une longue période, avec tout les rebondissements de la vie, et une justement dans le théme, traduit par une vérité dans l'écriture, servit par une solide traduction !
Et si jamais le livre vous a plus, je ne peux que vous conseiller "Les Dames de Kimoto" de "Sawako Ariyoshi", sur la même époque, du point de vus de noble japonais;
"Yasunari Kawabata" avec "Les Belles Endormies" et "La Danseuse d'Izu", qui retranscrit l'esprit japonais et leurs sensualités,
"Ryu Murakami" avec "Love and Pop", sur le thème de la prostitution lycéenne actuel, et "Bleu presque transparent" sur celle d'après guerre, même si pour se dernier ce n'est pas le thème principal du livre.
"Akiyuki Nosaka", l'auteur de "La Tombe des lucioles" qui signe "Les pornographes", récit complétement punk qui parle de sexe et de l'industrie qui va avec, avec un humour noir et un sarcasme infinite.
"Certaines n’avaient jamais vu la mer / The Buddha in the Attic"
Et enfin, le désormais connus "Le Bateau-usine" de "Takiji Kobayashi" qui s'intéresse au sort de la classe ouvrière et prolétaire du japon des années 20-30, un des rare "auteur de gauche" japonais, ce qui l'a malheureusement conduit a la mort. Néanmoins, des livres que j'ai cité, cela me parait avoir le thème le plus en continuité de "Mémoires d'une Geisha".
Enfin, rien ne vous empêche de tous les lires, ils sont tous excellent !