Je vais m'autoriser à citer le quatrième de couverture de l'édition de poche : "D'une complexité vertigineuse, d'une érudition enlevée et jubilatoire". Signé "Jennifer Kouassi, Le Magazine littéraire".
Voilà.
La "complexité", c'est parce qu'on se rend compte que l'amour c'est un peu compliqué, et puis aussi parceque l'auteur y invente le syndrome de Stockholm.
"Vertigineux", comme la comparaison entre le mercure, le métal, et Mercure, le dieu romain. OUI C'EST GENIAL !
"L'érudition", c'est parce qu'on y cite le Comte de Monte-Cristo et la Chartreuse de Parme, ce qui n'est pas à la portée du premier collégien venu.
Et puis la "jubilation", c'est parce quand même, un livre qui se lit en deux heures, au moins on n'a pas perdu son temps.
Plus sérieusement, et comme le disent d'autres critiques ici bas, on sent que le roman tourne autour d'une bonne idée, malheureusement noyée dans une précipitation sensible : les personnages n'ont aucune profondeur, l'écriture est sans saveur, et comme tout mauvais roman qui se respecte, il laisse de marbre la dernière page tournée.
Pas complètement ridicule pour un roman alimentaire, mais si vous croisez la Jennifer Kouassi suscitée, filez-lui un vrai livre.