Mon traitre est le pendant du livre Retour à Killybegs.
On a ici le point de vue d’Antoine, un luthier parisien, qui se retrouve impliqué dans les guerres de l’IRA pour l’indépendance de l’Irlande du Nord.
Pendant un week-end de vacances, il rencontre un couple de catholiques de Belfast et se lie d’amitié avec eux. Très vite, sa vie prend un tournant : il y retourne de plus en plus souvent et se sent irlandais, il veut s’impliquer dans cette guerre, dans cette lutte. Il considère les irlandais comme sa famille.
La lutte donne un sens à la vie : les maisons sont spartiates, l’argent manque, les hommes sont fait prisonniers mais il y a aussi l’amitié, la Guiness qui réchauffe et la solidarité.
J’ai beaucoup aimé ce roman même si j’avais plus apprécié le point de vue du traitre. La situation irlandaise, comme dans Retour à Killybegs, est très bien décrite et peut aider à comprendre ce conflit.
Mon traitre ne parle pas que de la guerre de l’IRA, mais aussi de valeurs plus universelles comme l’amitié ou la solidarité.
L’écriture de Chalandon est très belle, comme dans ses autres romans.