Quasi-Parfait

Comme beaucoup je ne connaissais de Notre-de-Dame-de-Paris, qu’un dessin animée Disney (loin d’être le meilleur), et deux singles insupportablement persistants dans la mémoire. (si vous aussi vous pensez qu’il est venu le temps des cathédrales et que belle est définitivement un mot inventé pour elle, vous voyez de quoi je parle)

Et c’était bien dommage, tant l’œuvre originale surpasse de très loin les produits dérivés. Pourtant il n’a pas roulé sa bosse tant que ça à la sortie du roman Victor n’a que 29 ans. Mais pour moi c’est l’essence du roman, une histoire, des personnages, un lieu et c’est tout. Ça parait tellement simple, tout s’emboite parfaitement, c’est logique et fluide. Et quand ça parait simple, c’est que le talent se cache.

Le seul problème, c’est la morale :

Vous vous souvenez de la morale de la belle et la bête : « peu importe que tu sois moche du moment que tu as un château et du pognon, tu auras la belle fille » et bien Notre-Dame c’est pire : « Si t’es une belle fille, tout le monde t’aime. Si t’es moche personne ne t’aime. Si t’es beau gosse, même si t’es un gros goujat obsédé, t’auras les belles filles ».
Ce qui fait que l’on méprise tous les protagonistes, sauf Quasimodo pour qui on ne ressent que de la pitié. Mais ressentir des sentiments pour des personnages de fiction, n’est-ce pas le signe d’un bon roman ?
Au final la seule vrai histoire d’amour c’est Gringoire et sa chèvre.