J'ai découvert Philippe Djian et son univers sulfureux pour l'époque vers mes 17 ans avec "37,2°le matin", depuis j'ai toujours suivi cet auteur, mais de loin; l'évolution de ses textes me touchaient moins. J'avais aimé, sans plus, la série Doggy bag. il tombait dans la facilité.
Avec ce livre " Oh " Djian renoue avec la force de ses premiers livres.
Il nous prend par la main et ne nous lâche pas avec l' histoire dérangeante d'une femme approchant la cinquantaine qui en quelques semaines subit un viol, la mort de proches, la violence sexuelle , les complications familiales...
C'est extrêmement perturbant sans être totalement glauque.
L'écriture, le rythme est rapide sans laisser souffler le lecteur.
J'ai retrouvé l'univers qui m'avait tant plus chez Djian quand j'étais adolescente.