Ör = cicatrice en islandais. Mais tout ce qui brille n’est pas or…

C’est bien écrit, fluide, sans fioritures ou bavardages.
Enfin si, il y a des réflexions bavardantes, qui émanent de la relecture du journal secret, oublié depuis 30 ans, retrouvé par hasard, et relu par ennui. Mais le tout se lit bien. On apprécie aussi les citations de Nietzsche et autres auteurs, ou les références musicales et cinématographiques.

Amateurs d’un peu d’action, soyez patients, il ne se passe pas grand chose avant la page 144 (sur 195). Longue mise en place d’une attente : l’auteur, qui considère avoir fini sa vie à presque 50 ans, et qui part loin pour se suicider, va-t-il le faire, ou pas…

Évidemment c’est l’endroit où il arrive, avec ses habitants meurtris, ceux ayant survécu à la guerre civile, ses maisons dévastées, son hôtel inhabité depuis trois ans, qui tous deviennent de nouveaux personnages.

Le bricoleur parti en “vacances” avec sa perceuse, va aider les âmes en peine à se réparer, et peut-être, retrouver un sens à sa vie….

ChrisLausanne
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le 19 août 2024

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