Chroniques parisiennes
Vils-Matas nous livre, sur fond de références à Hemingway, un panorama non pas de Paris, mais de sa vie – littéraire – parisienne. Un récit constitué sur la base de ses souvenirs nés de deux années...
le 12 juin 2016
1 j'aime
Vils-Matas nous livre, sur fond de références à Hemingway, un panorama non pas de Paris, mais de sa vie – littéraire – parisienne. Un récit constitué sur la base de ses souvenirs nés de deux années de pérégrinations et lamentations en capitale. La narration se découpe en courts chapitres, qui fonctionnent comme des unités-anecdotes: Vila-Matas vogue de citations de poètes espagnols à des histoires culinaires, met en lumière le caractère plutôt austère de Duras, nous explique de quoi sont partis certains de ses romans… Mais cet opuscule de deux-cents pages se révèle surtout comme un possible guide pour l'apprenti écrivain. Vils-Matas étant lui-même novice en littérature, il nous livre les conseils reçus mais ne se cantonne pas seulement à ça: il prend du recul par rapport à tout ceci, analyse les conseils donnés des années auparavant et disserte quelque peu. Car Vila-Matas ne cesse de se poser des questions, qui débouchent sur d'autres interrogations, d'autres doutes. Un roman qui peut se lire comme un recueil de chroniques, mais qui affichent un soucis de cohérence narrative.
Créée
le 12 juin 2016
Critique lue 125 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Paris ne finit jamais
Vils-Matas nous livre, sur fond de références à Hemingway, un panorama non pas de Paris, mais de sa vie – littéraire – parisienne. Un récit constitué sur la base de ses souvenirs nés de deux années...
le 12 juin 2016
1 j'aime
Le romancier revient à Paris sur les lieux de ses années d'apprentissage dans les années 70. Vie de bohème auprès de Marguerite Duras qui l'héberge dans une chambre de bonne. Réflexions sur l'ironie,...
Par
le 25 nov. 2011
1 j'aime
Ce livre hybride qui fait honneur à l'autofiction se construit autour de Paris, ville intemporelle et fête éternelle. Humour et ironie sont les maîtres mots de Vila-Matas, bien plus que dans ses...
Par
le 29 sept. 2020
Du même critique
La littérature russe peut parfois faire peur au premier abord. Difficile à aborder, sombre, froide, engagée, absconse, elle souffre de nombreux préjugés. Mais dès lors que l'on s'affaire avec le...
le 12 juin 2016
4 j'aime
Concours pour le Paradis de Clélia Renucci était l’un des livres qui avaient aiguisé d’emblée mon intérêt au cœur de cette rentrée littéraire. Il parlait d’art, de la Renaissance italienne et de ses...
le 15 sept. 2018
2 j'aime
2
Deuxième rencontre avec les lauréats 2015 du Goncourt, cette fois-ci tête-à-tête avec Nathalie Azoulay. Un incipit assez mauvais car redondant, un rythme ternaire pauvre sujet-verbe-complément...
le 12 juin 2016
2 j'aime