Surtout de belles descriptions ; les quinze premières pages sont un superbe jeu de reflet sur une vitre de train renvoyant l'image d'une jeune femme assise dans l'autre rangée et ça continue sur la neige, la végétation hivernale, les papillons d'automne, l'architecture japonaise montagnarde, et se termine sur la Voie lactée.
L'histoire se résume en quelques mots : un homme marié revient plusieurs fois dans un village de montagne passer l'hiver avec une jeune femme qu'il semble aimer. Il se passe peu de choses ; on est témoin de la relation de ces personnages à travers leurs dialogues mais le récit ne plonge pas dans la psychologie et reste pour cela assez distant ; c'est plutôt leur environnement qui est exploré et décrit pour faire ressentir émerveillement, confinement, et intimité.
Un tableau réussi mais on reprochera une certaine stagnation, car la relation mise en scène et les paysages décrits semblent avoir peu évolué tout au long du récit.