Œuvre posthume issue d’un regroupement de plusieurs papiers retrouvés après la mort de l’auteur, "Les Pensées" de Blaise Pascal est une apologie de la religion chrétienne face aux septiques et libres penseurs.
Pascal revendique sa cause par l’objectif qui lie tout les individus, le bonheur.
Le bonheur d’après Pascal est uniquement accessible par dieu, l’absence de bonheur est la conséquence d’une relation brisée entre dieu et l’homme par Adam et Ève.
L’homme est décrit en tant que créature hybride, chimérique.
Le néant et le tout sont la base de l’homme, un "tout néant" misérable et grand.+
Cette grandeur viendrait de dieu et en serait la trace.
La pitoyabilité de l’existence dut au néant ou l’absence de grandeur de dieu tourmente perpétuellement l’homme durant sa vie, ce néant touche aussi le "temps" de l’homme, c’est à dire l’impossibilité de bonheur constant par sa seule présence, ou plutôt non-présence (du temps).
L’homme ne peut trouver le bonheur, car celui-ci appartient à trois temps, mais ne peut se maintenir qu’a deux temps, le futur et le passé.
L’homme ne dispose pas des moyens pour se maintenir au présent, le bonheur lui aussi est impossible à maintenir.
Ainsi l’homme cherche à oublier cette vérité, c’est le divertissement pascalien.
L’homme cherche alors la diversion en permanence, l’absence de divertissement l’amène à réfléchir à sa vie et son contexte, cela l’angoisse.
Le divertissement peut alors s’accomplir de façon diverse, soi par des jeux, relations sociales ou des passions ou par des activités moins frivoles et beaucoup plus sérieuses telles que le travail.
Le divertissement détourne de choses primordiales, mais il est primordial de ce divertir (https://www.youtube.com/watch?v=aPFExz7znB8), car sans divertissement il n’y à point de joie.
La conscience de soi est possible que lorsque l’on reconnait sa faiblesse, ici pascal ne manque pas de faire remarquer que l’homme intelligent sait qu’il est faible tandis que l’homme qui ne l’est pas ne le sait pas. Les deux hommes sont faibles, le premier homme a cependant fait un détour par la connaissance.
C’est ainsi que pascal reprend la défense de la chrétienté par la nécessité d’avoir confiance en son propre jugement qu’a ceux de tant d’autres aussi nombreux soi t’ils, l’on peut connaitre la vérité par la raison, mais selon lui encore plus par le cœur.
Ici pascal rejoint Kant dans l’idée de "morale" ou plutôt de foi.
L’homme est instable et doit chercher l’équilibre et sa place dans l’univers, celui-ci n’est pas nécessaire à l’univers cependant, il est petit.
Le savoir et le reconnaitre est nécessaire pour parvenir à Dieu.
L’homme emplit de modestie doit alors ajuster ou réduire ses désirs, le malheur est de vouloir et de ne pouvoir.
L’imagination pousse l’homme à considérer des choses vraies alors qu’elles ne le sont pas et modifie son comportement, une "maitresse de l’erreur et de la fausseté".
L’imagination est semblable aux habits, l’on accorde plus de valeur au costume qu’au fond, le costume prédispose à croire en un fond possible.
C’est ainsi que l’illusion du bonheur émerge, l’homme heureux d’être sage s’imagine l’être et par conséquent est heureux.
L’imagination entretient la vanité.
Pascal croit en la hiérarchisation de la société celui-ci y trouve une promesse d’ordre et approuve la lignée royale, au bas de l’échelle le peuple ferait preuve d’opinion "saine" par leur ignorance et par une certaine sagesse ne contestant rien tant que les choses lui sembleront acceptables.
Afin d’éviter les dangers la société doit alors se reposer sur la force et la coutume, l’incertitude de la coutume est claires pour pascal, mais ci celle-ci s’impose par la force elle ne sera plus un problème, ce qui est juste doit être fort.
Ayant voulu abandonner à maintes reprises cette lecture pour propos religieux, le sujet du divertissement pascalien fut fort intéressant ainsi que l’homme "néant-tout" qui rendit l’œuvre assez "abstraite", néanmoins le fait que l’œuvre soi des assemblages d’écrits et non un livre fini lors de la découverte des travaux laisse planer un doute sur certains propos que je pense pourraient être possiblement censuré, afin d’être beaucoup plus "chrétien".
Imagination peut-être ?