C'est dans la Florence de la Renaissance que l'auteur choisit de placer son nouveau roman chronique, et il lui donne la forme épistolaire. Un peintre est retrouvé assassiné, et il s'avère qu'il a dressé un tableau érotique de Vénus, dont le visage est nettement inspiré de Marie de Médicis, fille du duc de Florence, et nièce de la Reine de France. Les conservateurs leurs et prélats d'Eglise crient au scandale devant l'œuvre, les férus d'histoire de l'art, parmi lesquels le célèbre Vasari, Michel-Ange en personne et le duc lui-même, souhaitent réhabiliter le peintre. Et commence la recherche de l'assassin. L'héritière offensée mène même une sorte de fugue au milieu.
L'intrigue ne manque pas de rebondissements , d'affrontements fumants, via un style alerte. Le thème comme la forme s'avèrent fort originaux. Ce roman est fin, vif et élégant. Bravo !!!