"Les femmes ne cessent de réclamer jusqu’à ce qu’on leur ait donné quelque chose..." !!!
Deuxième volet de la tétralogie des "Jeunes Filles" d'Henry de Montherlant, "Pitié pour les femmes" nous fait retrouver avec plaisir Pierre Costals, écrivain séducteur ultra-cynique, Andrée Hacquebaut, encore plus éperdument amoureuse de notre protagoniste et qui n'hésite pas à trouver un drôle prétexte pour justifier le fait que celui-ci ne réponde pas à ses avances, et bien sûr cette jolie oie blanche qu'est Solange...
La légèreté est aussi présente que dans le premier roman "Les Jeunes Filles", la misogynie, ou la lucidité c'est selon, aussi mais bien évidemment l'être masculin n'est guère épargné. Le style se fait volontiers un peu moins épistolaires mais c'est toujours aussi agréable à lire, merveilleusement bien écrit, merveilleusement fluide, merveilleusement fin, merveilleusement vrai.. Un régal, il y a pas d'autre mot...
Allez le mot de la fin à l'écrivain de génie qu'était Montherlant : "Les femmes ne cessent de réclamer jusqu’à ce qu’on leur ait donné quelque chose. Mais on peut leur donner n’importe quoi."
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