Que se passe-t-il derrière les belles facades des appartement bourgeois ? De bien vilaines choses, une espèce de mélasse infecte s'écoule dans la cour, mélange de ragots de bonnes, de disputes entre (ou intra) familles, de coucheries, de faux-semblants hypocrites.
Au milieu de tout ça, Octave Mouret fraîchement arrivé de sa Provence natale, tente de faire fructifier son petit pécule, en se greffant d'une façon ou d'une autre à ces riches familles. Sa porte d'entrée ? : les femmes. Son plan est simple, les séduire, les conquérir, les utiliser.
Mais de refus en mauvaises rencontres, le chemin vers la fortune n'est pas si aisé à parcourir.
A côté de lui les petits bourgeois luttent également, pour marier leurs enfants, pour cacher leurs aventures, forcément absouts par la communauté quand ils sont pris la main de le sac, mais prompts à juger le petit peuple qui par sa seule présence vient entacher la respectabilité de leur résidence.
J'ai eu un peu de mal au début, on s'ennuie un peu à suivre toutes ces familles, encore une enième histoire de vieux gogos et de maîtresses, de réceptions ennuyeuses... Mais heureusement certains rouages vont se gripper et on aura le droit à un peu d'action.
Le pendant bourgeois de l’Assommoir, ronronne forcément un peu plus, mais pris dans la série des Rougon-Macquart ça reste un bon épisode, la vie au sein de l'immeuble bouillonne, et la critique sociale est joliment féroce.