Ce dernier tome est de loin le meilleur de la série, il surpasse les autres sur tous les plans!
Dix ans plus tard, les héroïnes ont perdu leur côté enfantin et leurs aventures adolescentes. Le petit côté doucement niais qu'on pouvait y voir a disparu.
Pourtant, les personnages sont toujours eux-mêmes. Plus mûrs, plus âgés, mais force est de constater que malgré notre agacement envers eux, parfois, on s'y est attaché. Les versions plus âgées des quatre filles sont toutes aussi réussies et le drame qui les unit est bien plus émouvant qu'un certain jean.
Je pense qu'on a tous eu notre ou nos préférée(s) parmi ce petit groupe. Pour ma part, si j'ai été très attachée à Tibby et ai eu beaucoup d'affection pour Lena, c'est vers Bee que mon cœur a toujours penché. Ici, chacune d'entre-elles m'a émue, tout particulièrement cette dernière au long chemin chaotique et bouleversant. Et, bien que j'ai toujours eu du mal avec Carmen, elle est parvenue à remonter un peu dans mon estime durant les derniers chapitres (pourtant, ce n'était pas gagné!).
Tout ceci pour dire que l'évolution et la construction des personnages sont admirables. Le tout est très lent, suivant le fil d'un drame qui déchire leurs vies. L'écriture d'Ann Brashares est toujours simple et efficace, on se laisse porter par l'histoire et, en très peu de temps, le livre est refermé avec un petit pincement de cœur.
C'est qu'elles finiraient presque par nous manquer, les filles de septembre!