Pendant plus de 100 pages, on a droit a une bouillie immonde, faite d'argot et de péripéties inintéressantes. On se demande où tout ça va mener, on a envie de décrocher, car même l'incroyable prose de Bukowski peine à retenir le lecteur lors de cet interminable voyage au travers du rien.
Et puis vient la dernière page, les 20 dernières lignes. Les 20 dernières lignes qui vous frappent en plein dans les tripes, en plein dans le coeur. C'est alors qu'on comprend que Pulp est le récit d'une vie gâchée, une réflexion sur ces chimères, ce vent contre lequel on court en pensant pouvoir l'étreindre, alors que l'évidence est sous nos yeux. Une oeuvre qui secoue l'âme.
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