Cet ouvrage est un recueil de plusieurs nouvelles d’Edgar Allan Poe qui ont été illustrée pour l’occasion. Le volume contient : Le chat noir, La masque de la mort rouge, Hop-Frog et la chute de la maison Usher.
Je possède ce livre en version originale. Je l’avais acheté dans une belle librairie de Berlin où les graphismes m’avaient séduite. Je ne suis pas familière de la lecture en anglais et je me suis dit que pour débuter le format de la nouvelle permettrait de ne pas me perdre et de ne pas me frustrer. Dans l’ensemble, je garde un bon souvenir de ma lecture même si une nouvelle a moins retenu mon attention que les autres. Les difficultés de déchiffrage et le manque de vocabulaire ne m’ont pas gênée tant que ça, sauf pour la dernière nouvelle qui m’a semblée beaucoup plus difficile d’accès.
Le chat noir : C’est de loin une de mes préférées, on y retrouve l’horreur de la cruauté humaine qui sera punie par cette fatalité fantastique inévitable. Les illustrations ont donné encore plus de mordant à ce chat revenant tarabiscoté et suppliant.
Le masque de la mort rouge : Cette nouvelle a été la plus abordable car j’avais lu plus jeune la traduction française. J’ai aimé retrouver l’ambiance de cette fête débauchée et de ses multiples salles caractéristiques. L’arrivée de la mort, magistralement décrite, m’a fait frissonner, même dans un langage qui n’est pas le mien.
Hop-Frog : Complète découverte pour cette nouvelle dont je n’avais jamais entendu parler. L’intrigue est intéressante et astucieuse. J’ai particulièrement apprécié le personnage de Hop-Frog, ce bouffon difforme, martyrisé par un roi gargantuesque et cruel. Il m’a fait penser au Triboulet de Hugo dans Le roi s’amuse. La vengeance de la créature chétive est un délice à découvrir lors d’une scène de bal dantesque.
Le chute de la maison Usher : La plus difficile à comprendre, c’est peut-être pour cette raison que l’intrigue m’a moins tenue en haleine. La description de la fameuse demeure m’a perdue dès les premières pages et les raisons de la venue du héros dans ce guet-apens ne m’ont pas convaincues. A réessayer peut-être avec la traduction.
Un petit mot sur le dessinateur, dont j’ai découvert avec plaisir et admiration le travail :
Je vous invite à aller voir son site sur lequel on trouve de nombreuses œuvres très intéressantes. Il travaille surtout dans le domaine des livres pour enfants avec un côté sombre et fantasy. Il vit à Los Angeles et a pour vrai nom : Steve Stoenksen.
Critique à retrouver sur: Au mouton cuieux