En quête du Grand peut-être.

Qui es - tu Alaska ? est la toute première oeuvre écrite par John Green, auteur de Nos Étoiles Contraires, parue en 2005. Ce roman est une satire logique et émouvantes des comportements de jeunes étudiants.

Miles Halter a seize ans et n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il décide de quitter le petit cocon familial pour la vie universitaire. Ce sera le lieu de tous les possibles, de toutes les premières fois. Et de sa rencontre avec Alaska. La troublante, l'insaisissable Alaska Young, insoumise et fascinante.

Miles, dit le Gros, est un jeune étudiant qui n'a pas vraiment d'ami, du moins pour lui ça ne sert pas à grand. Il a aussi une passion qui lui est bien propre à lui-même : apprendre les dernières paroles des personnes célèbres. Sans réel objectif dans sa vie, en recherche de soi, il décide d'aller étudier en Alabama à Culver Creek, loin de chez lui, pour vivre et découvrir son "Grand Peut-Être". Lorsqu'il fait son entré à l'université Culver Creek, il va faire la rencontre du Colonel, Takumi, Lara et enfin, Alaska. À partir de là, on va suivre les moments qu'il partage avec eux, ses premières fois et son amour pour la jeune Alaska, plus mystérieuse que jamais.

John Green nous présente une bande de copains tous autant originaux les un que les autres dont Alaska plutôt allumeuse, mais en couple, sachant faire la fête, reine des farces de bahut et littéraire dans l'âme qui cache bien sa sensibilité.

À savoir que le livre est noté en deux parties, "avant" et "après. Chaque chapitre est alors nommé comme un décompte : "Cent huit jours avant" ou "treize jours après", alors on imagine bien qu'il va y avoir un évènement marquant et je me suis imaginé plusieurs choses comme la plus grande blague de l'école, la première fois de Miles, mais au fur et à mesure de l'histoire, j'ai fini par comprendre l'évènement fatidique. Même si je m'attendais un peu à ça, John Green interprète l'évènement avec beaucoup de délicatesse et de tension. Au final, l'événement devient la clé de l'histoire et à partir de là, la deuxième partie est remise en jeu et change le ton de l'histoire. Et comme à son habitude, l'auteur nous valse dans diverses émotions en abordant la vie, la souffrance et les complexe d'adolescents.

Ce que j'ai beaucoup apprécié dans cette histoire est que le Gros et Alaska ont tous deux une question existentielle que John Green à interprété par les dernières paroles de Simon Bolivar et François Rabelais : "Comment vais-je sorti de ce labyrinthe ?" et "Je pars en quête d'un Grand peut-Être.". C'est une manière assez poétique de démontrer qu'arriver à l'adolescence on est tous en quête ou en recherche de réponses face à quelques choses. C'est ce que Miles et Alaska, ainsi que leurs amis tentent de résoudre. Aussi, l'auteur nous propose à l'instar de l'histoire principale diverses réflexions sur d'autres sujets comme les amitiés, les transgressions et les découvertes.

Même si la deuxième partie du roman fut pour moi un peu prévisible, John Green arrive toujours à me surprendre par ses moyens d'écriture et il finit toujours en beauté. De ce faite, je ne lâche pas cet auteur.