Est-il besoin de présenter la plus célèbre histoire d'amour de tous les temps ??? Non, ce n'est pas la peine et puis d'ailleurs ça m'arrange puisque je suis trop fainéant pour le faire...
A la lecture de la traduction de François-Victor Hugo (ouais, j'avais un vieux livre de poche 1973 avec la jolie Olivia Hussey en couverture à disposition et puis parce que j'étais, là encore, trop fainéant pour lire la version originale!!!), je me suis demandé si au lieu d'une pure tragédie je n'avais pas affaire à une parodie de tragédie avec un Roméo complètement allumé, à tout berzingue (oh je suis amoureux d'un amour éternel pour cette fille... ah ben, elle est trop canon celle-là... oh je suis amoureux d'un amour éternel pour cette autre fille !!!), qui veut tout tout de suite, une Juliette qui use des répliques de mijaurée pudibonde pour juste essayer un peu de cacher qu'elle ne veut que cela, des adultes qui semblent tout droit sortis d'un asile psychiatrique s’entre-trucidant à coups d'épée pour un oui ou pour un non ou qui dès qu'ils organisent un mariage c'est pour le jeudi suivant (je sais que les mœurs de l'époque étaient particulières mais quand même !!!)... mais le fait que je n'ai jamais réussi à prendre cela au tragique m'a justement charmé... gros paradoxe...
Tout comme les allusions sexuelles, les répliques drôles (volontairement drôles, je précise !!!), notamment le fait que la nourrice parle et parle et parle avant de pouvoir cracher ce qu'il faudrait dire directement, qui m'ont étonné par leur présence dans cette pièce.
Je confesse qu'à la lecture (traduite !!!) d'une des pièces les mythiques (la plus mythique ???) de l'auteur de théâtre le plus mythique de tous les temps, William Shakespeare car il serait peut-être un peu temps de le citer celui-là, j'ai été un peu tourneboulé mais pas de la manière à laquelle je m'y attendais.
Allez une réplique en langue originale (cette fois !!!) pour bien se la péter (parce qu'on se la pète encore plus en utilisant la langue de... Shakespeare !!!) et parce que cette réplique est tout simplement d'une grande justesse :
What's in a name? that which we call a rose. By any other name would
smell as sweet.