Gloire à Ridley Scott sans qui je n'aurais peut-être jamais connu ce livre. Pas sûr que je m'intéresse plus que ça à son film ; s'il n'avait fait que Blade Runner, il aurait à coup sûr le bénéfice du doute, mais ça n'est pas le cas. En même temps, je daube gratuitement, j'ai pas vu Exodus, Prometheus ou encore Kingdom of Heaven - mais je m'en porte très bien.
Cette critique sera volontairement courte pour spoiler un minimum, voire pas du tout.
Pour aborder Seul sur Mars, il ne faut pas le voir comme un roman de SF, il faut plutôt l'aborder comme on aborderait un Verne (en particulier, évidemment, L'île mystérieuse, mais pas seulement), ou Robinson Crusoé. C'est l'histoire d'un naufragé en terrain hostile, qui doit se débrouiller pour survivre, jour après jour, en ne comptant que sur son ingéniosité (et le matos de la NASA, certes).
Qu'en dire, sans rien en dévoiler ?
Que c'est bien, déjà :)
Que c'est vraiment une lecture agréable, facile, rapide. On sourit souvent grâce au procédé narratif utilisé par l'auteur (journal raconté à la première personne)
Qu'on en sort un peu plus optimiste sur la nature humaine, qu'on prend une sacré leçon d'humanité et de débrouillardise.
Que le livre sait rester parfaitement crédible malgré ses prémisses orientés SF, un héros franchement bigger than life et toutes les emmerdes qui lui tombent dessus - le livre semble très documenté et ne fait jamais appel à notre suspension volontaire d'incrédulité. On nous explique d'ailleurs rapidement que les astronautes envoyés sur les missions martiennes sont choisis précisément pour leur débrouillardise. Quant aux rebondissements, ils n'ont jamais l'air d'être là pour rajouter des pages, non, ils sont toujours amenés logiquement.
En plus, c'est court, 384 pages je crois, aucune excuse.
Mangez-en.
En encore, je ne l'ai lu qu'en VF, je pense que je vais aller me chercher la VO à l'occasion.
Ah, et visiblement je ne suis pas le seul à avoir aimé