Australie, 1980. Lin, ancien braqueur toxicomane, s’évade de prison et s’envole pour Bombay. Poursuivi par ses vieux démons, Lin veut disparaître dans les entrailles de la ville dorée. Fugitif sans famille, il cherche inlassablement à donner un sens à sa vie et ne recule devant rien. Cette quête le conduit des bidonvilles les plus sordides de Bombay jusqu’aux impitoyables camps moudjahidines en Afghanistan.
« En Inde, il faut s’avouer vaincu avant de vaincre. » Ça, Lin l’a vite compris. En quête de rédemption, l’auteur s’abandonne complètement à son destin. Ce récit autobiographique a souvent été critiqué pour son manque d’authenticité. À la fois hautement improbable et terriblement réaliste. On s’interroge tout au long de la lecture : comment un seul homme a-t-il pu vivre toutes ces aventures ? Comment a-t-il surmonté autant de souffrances ?
1081 pages qui nous plongent dans toutes les strates de la société Indienne, dans tout ce qu’elle a de plus sale et sublime. Alors oui, certains passages sont un peu exagérés. Et le récit n’est probablement pas entièrement vrai. Mais peu importe. J’ai été totalement happée par l’histoire de Lin et de tous les personnages qu’il rencontre. Prabaker, le guide fidèle qui sacrifierait tout pour lui. Karla, la mystérieuse étrangère dont il tombe éperdument amoureux. Khader Khan, le philosophe et parrain de la mafia qui le prend sous son aile. Et tant d’autres encore...
« Shantaram » est une lecture formidable pour tous les amoureux de voyage, d’écriture, d’aventure. Un récit captivant d’évasion, l’histoire d’un homme perdu qui se retrouve pour mieux s’abandonner. À avoir sur sa table de chevet - et non dans son sac de rando, c’est un véritable mastodonte !
https://youtu.be/5_-hsnFxAWM
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