J'achève à l'instant la lecture de ce sixième opus des "Rougon-Macquart " et je dois dire que celui-ci m'a beaucoup moins intéressé que les précédents.Il faut avouer que le contexte politique m'attire très peu par rapport aux différents tableaux sociaux que Zola nous propose dans ses autres œuvres, mais, m'étant fixé comme objectif ( non ultime) la lecture de toute la série, je me devais de passer par ce dernier.De plus je concède que l'on ne peut analyser une période d'un pays sans parler de son gouvernement.
Hormis ce contexte, Zola délaisse l'esprit romanesque pour nous livrer quatorze chapitres qui n'ont au final pas vraiment de fil conducteur et pas plus d'intrigue.Nous suivons plutôt Eugène Rougon, personnage relativement mystérieux, dans sa quête de pouvoir pour le pouvoir.Chez lui le pouvoir est plus un besoin primaire qu'un objectif personnel d'enrichissement financier ou qu'une réelle conviction politique.Il gravite autour de lui différents personnages, qui en fonction des évènements seront alliés ou opposants, selon l'intérêt que cela leur apportera.
L'étude est tout de même toujours aussi pertinente et la complexité des comportements toujours aussi bien écrite, mais il manque selon moi l'histoire qui aurait rajouter un plus à tout ça.Mais après tout,qui suis-je pour critiquer Zola?