Si tu pensais que les romans d’amour étaient toujours racontés de façon classique, Songe à la douceur de Clémentine Beauvais est là pour te prouver qu’on peut réinventer une histoire d’amour avec une écriture en vers libres, un style ultra-musical et une touche de modernité rafraîchissante.
L’histoire suit Tatiana et Eugène, qui se sont connus adolescents et se retrouvent par hasard des années plus tard. Autrefois, elle l’adorait, lui s’en fichait ; aujourd’hui, les rôles sont-ils inversés ? Entre souvenirs, regrets et espoirs, la romance se joue en rimes et en silences, inspirée librement d’Eugène Onéguine de Pouchkine.
Le gros point fort ? C’est un roman audacieux, qui ose une narration poétique et fluide, rendant chaque page aussi agréable à lire qu’à entendre. Clémentine Beauvais capte à merveille l’intensité des émotions adolescentes et le vertige des retrouvailles amoureuses. C’est léger, vibrant et unique dans sa forme.
Le hic ? L’originalité du style peut aussi être un frein. Si tu n’accroches pas aux vers libres et à cette façon éclatée de raconter une histoire, l’expérience peut vite devenir un peu fatigante. Et puis, soyons honnêtes, Eugène reste un mec un peu agaçant, difficile de ne pas lever les yeux au ciel devant certaines de ses réactions.
Bref, Songe à la douceur, c’est un roman poétique et sensible, une relecture originale d’un classique russe, qui séduit autant par sa forme que par son fond. À lire si tu veux une histoire d’amour différente, à mi-chemin entre modernité et lyrisme… et que tu es prêt à te laisser emporter par la musique des mots.