Sheakspeare, Le Roi Lear, en représentation à l'Elgin Theatre de Toronto. Arthur Leander, comédien anciennement célèbre, meurt sur scène. Cette dernière scène est le début d'une nouvelle : une épidémie ravage le monde entier et porte pour nom la grippe de Georgie. 90 % de la population mondiale est décimée.
20 ans plus tard, une troupe du nom de Symphonie Itinérante parcours le sud du Canada en s’arrêtant dans les petites colonies de survivants. Dans cette symphonie, orchestre et troupe de théâtre vivent ensemble sur la route, collaborant pour le pire comme le meilleur. "Parce que survivre ne suffit pas", cette phrase inscrite sur une de leur caravane illustre très bien leurs actions auprès des gens.
Leur chemin croise alors celui du prophète, un illuminé qui cherche à rallier les gens à sa nouvelle "religion", un mélange de la Bible et de secte post-apocalyptique.
Alternant des flash back et des passages entre les différents personnages principaux, Emily St. John Mandel nous fait parcourir un monde en reconstruction. Elle tente de nous montrer que tant que l'art, la culture et l'information font parti de ce monde, l'homme aura la force et l'envie de vivre.
Et ce message, s'il est un peu simple, passe très bien, on se plonge tout de suite dans ces lignes. Il est difficile de s'arrêter et on attend avec impatience à chaque chapitre de savoir ce qu'il se passera ensuite.