Camille, une journaliste médiocre de Chicago, est envoyé par son rédacteur en chef dans le village de son enfance, Wind Gap, lorsqu’une petite fille est portée disparue, faisant écho à la disparition et au meurtre d’une autre jeune fille un an plus tôt. Un tueur en série est-il à l’œuvre ? Camille doit dégoter des scoops et mener l’enquête pour sauver sa carrière.
En retournant chez sa mère, Camille doit également faire face à son passé : une mère froide et peu aimante, un beau-père qui l’ignore et une demi-sœur qu’elle n’a quasiment jamais vu et qui, à treize ans, est déjà une petite peste, une autre sœur qui est morte quand elle avait 13 ans, date à partir de laquelle elle a commencé à s’auto-mutiler, en gravant des mots sur l’ensemble de son corps.
L’enquête policière est assez simple et peu originale. L’auteur se concentre essentiellement sur la psychologie des personnages. Malheureusement, c’est un peu raté : je n’ai ressenti aucune empathie pour la jeune journaliste. J’ai même trouvé un peu ridicule cette histoire d’automutilation, je trouve que cela n’apporte rien à l’histoire. L’ambiance décrite est assez glauque et pesante.
Par contre, comme ce fut le cas avec les lieux sombres et les apparences, la description d’une petite ville du fin fond des Etats-Unis est assez réussie.